Avalon | Dim 7 Juil - 16:11 |
Vie courante et technologie, quelques approfondissements Les petits détails du quotidien Ce sujet a pour but de traiter au cas par cas divers détails concernant la vie courante, la technologie et tout ce qui a trait au quotidien d’une personne de la Nouvelle Avalon. Ce sujet sera complété au fur et à mesure des questions des membres.
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Avalon | Dim 7 Juil - 16:14 |
Prothèses cybernétiques La science a fait certains progrès en matière de cybernétique et les prothèses pour remplacer des membres ou des organes ont vu le jour. Cependant, cette technologie a ses propres règles et limites que nous allons expliquer ici. Que peut-on remplacer ? Les quatre membres peuvent l’être, depuis une phalange ou un doigt de pied, jusqu’à un bras ou une jambe entière. Ils sont remplacés par des membres synthétiques dont la structure est très proche d’un vrai membre. Une armature interne solide remplace les os, et des plaques externes protègent la prothèse. Mais la vraie beauté technologique est interne, par la présence des myomères, des fibres synthétiques tressées imitant les muscles à la perfection.
Les organes internes peuvent être remplacés assez aisément. Le cœur fut le premier, car son fonctionnement est le plus simple, mais la plupart des organes peuvent l’être, la technologie arrive maintenant à reproduire quasi à la perfection leurs fonctions.
Les organes sensoriels peuvent aussi être remplacés, principalement les yeux, mais aussi les oreilles internes et il est même également possible de créer des implants olfactifs.
Attention, malgré les progrès faits dans le domaine de la neurologie, il est strictement impossible de remplacer un cerveau, ni même de créer des implants neuronaux. Les rares essais ne se sont pas révélés… très concluants.
Cependant, la colonne vertébrale peut être plus ou moins « soignée ». Dans les faits, il est toujours impossible de réparer une moelle épinière écrasée ou sectionnée, cependant, il existe depuis quelques décennies un implant particulier appelé Puce de Dérivation Nerveuse. Cette puce se greffe au niveau de la zone endommagée et assure la liaison électrique à la place. En gros, à défaut de réparer le canal, on crée une dérivation pour que le signal nerveux passe à nouveau. Risque de rejet ? Il n’y en a pas, et ce, pour deux raisons. Tout d’abord, les prothèses sont fabriquées dans un nouveau type de matériaux révolutionnaire qui est biocompatible, c’est-à-dire que le corps humain ne considère pas comme un intrus. De plus, toute personne ayant une prothèse cybernétique possède des nanomachines immunitaires dont le travail est d’empêcher le rejet.
Dans le cas des prothèses remplaçant un organe complexe, elles permettent aussi à ce dernier de fonctionner de façon optimale, surtout pour tous ceux ayant une influence forte sur le système endocrinien. Énergie de fonctionnement Bien évidemment, les prothèses restent des machines, aussi sophistiquées soient-elles, de ce fait, elles ont besoin d’énergie pour fonctionner.
Encore une fois, la technologie a bien avancé. Chaque prothèse possède des séries de microrécepteurs capables de transformer la chaleur et l’activité électrique du corps en énergie pour fonctionner. Dans le cadre des membres, ces derniers possèdent des emplacements pour insérer des microbatteries qui sont là principalement pour lisser l’énergie et éviter les petites erreurs de fonctionnement. Prothèses, Améliorations et limites Bien évidemment, ces grandes questions ne manquent pas d’être posées : existe-t-il des prothèses armées, peut-on créer des organes « supérieurs », en bref, peut-on faire du transhumanisme poussé ? La réponse est simple : NON. C’est strictement impossible en l’état actuel de la technologie sur la Nouvelle Avalon et pour les raisons suivantes.
Tout d’abord, pour des raisons de place, un membre cybernétique a besoin de tout son espace pour imiter correctement le fonctionnement du membre d’origine, les myomères doivent prendre la même place que les muscles d’origine, donc, pas d’armes intégrées à la structure même d’une prothèse.
L’autre souci, c’est ce que les scientifiques appellent la Limite de Nature du Corps Humain. En gros, le cerveau est calibré pour donner des ordres à des organes humains et dans les limites des possibilités humaines. Par exemple, avoir une mitrailleuse en guise de bras et l’activer par la pensée est impossible, car le corps humain n’ayant pas ce genre de chose naturellement, le cerveau est incapable d’envoyer l’impulsion nécessaire pour le faire. Dans la même idée, il ne peut pas ordonner à une main cybernétique de tourner en boucle sur l’axe du poignet, car une main naturelle en est incapable.
Pour ce qui est des organes internes, ils sont déjà difficiles à reproduire pour un fonctionnement normal, leur donner des capacités spéciales est encore trop compliqués.
En ce qui concerne les organes sensoriels, c’est plus nuancé. Pour les yeux, il est possible de les doter de capacités de vision spéciale, seulement, il faut que cela soit inclus dans les deux yeux, sinon le cerveau ne comprend pas l’influx différentiel d’information et ces capacités ne peuvent pas être activées par la pensée, mais seulement par une commande extérieure. Le cerveau réagit alors comme s’il utilisait simplement des systèmes de visions spéciaux. Ces yeux spéciaux nécessitent une technologie de pointe et seuls quelques laboratoires sont capables de les fabriquer, quasiment tous sous contrat militaire.
Cela ne veut pas dire qu’il est impossible d’armer une prothèse, il est parfaitement possible de lui rajouter des armes en externes, en modifiant la structure des plaques protectrices. Cependant, ces armes devront être activées par des commandes externes, vu qu’il est impossible d’y envoyer un influx nerveux. De plus, cela alourdit fortement la prothèse. Même une simple lame rétractable nécessite de modifier la structure des places et cela est voyant.
Et n’oublions pas que le fait d’armer une prothèse est illégal, seules des membres de l’armée ou la police ont ce droit.
Dans un autre registre, les prothèses sont incapables de déployer une force surhumaine. Les myomères imitent les muscles, mais ils ont leurs propres limites. De plus, posséder un membre trop puissant nuirait fortement à la vie quotidienne et nécessiterait une rééducation aussi complexe que peu utile.
En revanche, les prothèses ont l’avantage de la durabilité, elles ne s’usent pas rapidement, contrairement aux cellules humaines et les membres cybernétiques sont très résistants aux agressions externes.
La dernière limite des prothèses, c’est l’épuisement qu’elles entrainent. Chaque pièce cybernétique provoque tout de même une légère pression sur l’organisme, car leur fonctionnement reste quelque chose de non naturel, plus une personne en possède, plus elle a tendance à s’épuiser vite. Mais ce souci est facilement réglable avec une alimentation adaptée et la prise de compléments alimentaires spécifiques à haute teneur nutritive. Différence avec les Écailles Bien évidemment, un lecteur attentif se demandera pourquoi ces limites existent alors que les Écailles d’Avalon fonctionnent par commandes neurales. La différence est subtile, mais bien marquée. Dans le cas d’une Écaille, les commandes sont des ondes neurales, des pensées que l’IA du noyau capte et interprète, le Guerrier pense à ce qu’il veut faire et l’IA l’exécute avec une telle vitesse de traitement que cela semble instantané pour un humain.
Par définition, les ondes neurales captées par les Écailles n’ont rien à voir avec l’influx nerveux du corps. Cette technologique sera peut-être applicable aux prothèses dans quelques décennies, sous réserve que les scientifiques parviennent enfin à comprendre la technologie des Noyaux d’Écaille dans son ensemble.
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