Confrontés à une Terre devenue trop peuplée, les humains mettent en place un vaste programme de migration dans l’espace, le projet « Noé ». C’est plus d’une dizaine de vaisseaux qui partent dans une aventure de plusieurs décennies.

L’un de ces vaisseaux, l’Avalon, voyageant avec plus de 100 000 personnes à son bord depuis presque 60 ans, découvre un système doté d’une planète potentiellement habitable. Cependant, un astéroïde le percute et le vaisseau chute dans l’atmosphère. Les passagers sont sauvés, mais découvrent que la planète, bien qu’habitable, est loin d’être accueillante. Cette dernière est à son stade préhistorique et une mégafaune très dangereuse l’habite.

Les humains construisent leur première ville près du site de crash, dans une grande baie et fortifient leur position, c’est la Nouvelle Avalon. Même si tout semble perdu, ou du moins, très mal engagé, les humains ont un espoir pour survivre, une technologie développée pendant les soixante années de voyage.

Des supers-armures de guerre capables de déployer des armes puissantes et dotées de capacités exceptionnelles, les « Écailles d’Avalon ».

Cependant, tout n’est pas parfait, cette technologie est encore instable et ne peut pas être déployée à volonté. Le principal problème vient des utilisateurs de ces armures, tout le monde ne peut pas s’en servir, chaque noyau d’Écaille est unique et n’accepte qu’une personne ayant une compatibilité neurale avec ce dernier. Et pour ça, il n’y a pas de secret ni de remède miracle, ou on est neuro-compatible, ou on ne l’est pas.

De ce fait, les utilisateurs de ces armures, nommés « Guerriers d’Avalon » sont donc loin, très loin d’être tous militaires, ou même d’avoir un entrainement guerrier. Les armures sont puissantes, mais leurs utilisateurs peuvent être issus de toutes les couches de la société, et de tous les métiers.

À ce jour, Avalon a réussi à produire 700 noyaux d’Écaille, mais à peine la moitié ont trouvé des porteurs neuro-compatibles, lesquels se retrouvent à devoir porter les espoirs d’une centaine de milliers de colons qui n’ont aucun billet de retour pour la Terre.