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| [mois 4] Travail de cerveaux plus que de muscles | |
| Âge du Personnage : 34 ans Nationalité du Personnage : Islandaise Métier du Personnage : Zoologue océanologue Multi-Compte ? : Alihuen, Sophia Svana Vigdís | Ven 17 Mai - 12:26 |
Après ma sortie très fructueuse dans l'océan, je ne tarde pas à regagner le laboratoire. Et pendant que certains collègues commencent à trier et conserver les prélèvements, je profite d'un instant de répit pour me servir un grand bol de café brûlant. Sur le retour, le vent marin m'a paru glacial, et j'ai besoin de me réchauffer avant de commencer à travailler. Lorsque je reviens, presque tout a déjà été trié, mais mes collègues attendent après moi pour comprendre le sens de mes étiquettes. Évidemment... Encore sous le coup de l'émotion, et du froid, j'ai soigneusement listé ce que je ramenais. En Islandais. Je soupire après moi-même, et commence à répartir les échantillons destinés aux scientifiques présents dans la pièce en fonction des domaines de chacun. Puis je ramasse les prélèvements botaniques.
"Je vais directement expliquer d'où ça vient, ça sera plus simple."
Je reçois quelques marmonnements approbateurs en réponse, chacun est déjà plongé dans son travail. Il y a tant à découvrir et à analyser sur cette planète que nous ne perdons pas beaucoup de temps en bavardages. De nouvelles créatures et plantes sont découvertes à chaque sortie, ou presque, et nous ne sommes pas assez nombreux pour le boulot à abattre. En temps normal, je serai déjà plongée sur mes instruments, mais je pense qu'il vaut mieux que je marche un peu, avant tout.
C'est donc avec un paquet sous le bras que je me dirige vers une autre salle de la zone de recherches, plus spécifiquement dévolue aux études botaniques. Je frappe pour m'annoncer, puis je passe la tête.
"Salut ! J'apporte des prélèvements d'algues et de plantes, récoltés au delà de la barrière de corail. Elles poussent dans une zone assez atypique, sous une couverture de hautes plantes qui les isolent complétement de la lumière du soleil. Plusieurs étaient luminescentes."
Je sors quelques échantillons.
"Attention à celles-ci, même les animaux locaux ne s'en approchaient pas."
Je sais qu'ils sont prudents, on essaie tous de l'être, et la rigueur scientifique nous l'impose, mais je préfère tout de même les prévenir. Les accidents, ça arrive, malheureusement.
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| Invité | Dim 19 Mai - 12:46 | Soixante années étaient passées. Seulement cinq années pour lui. Mais sur Terre, le temps était passé autrement. Soixante. Cinq. Trois mois depuis que la carcasse s’était écrasée dans l’eau. Une installation périlleuse. Regard dans le vague, sur l’Avalon à moitié dans l’eau, le Scientifique était éveillé depuis deux mois. Un nouveau monde. De nouvelles espèces. Animales. Mais aussi végétales. Tout était différent et la vie avait évolué. S’il n’excluait pas encore une forme de vie intelligente, aucun rapport de l’extérieur suggérait pour autant des découvertes allant dans ce sens. Pour autant, la surface de la planète était importante et ils n’en connaissaient guère. Tout était encore permis.
*** Aujourd’hui, alors qu’il se mettait au travail depuis son laboratoire au soin quasiment impeccable, le Biologiste McIntosh réalisait doucement que, sur Terre, il était peut-être grand-père. Voire même que ces petits-enfants étaient eux-mêmes mariés. Etrange constat comme la vie avait évolué en un sens unique. Sa fille était finalement plus vieille que lui à la suite de la stase mais, surtout, il n’avait aucun moyen de prendre des nouvelles. Sarah respirait-elle-même encore à cet instant ? Il souriait pour lui-même, sans être entièrement nostalgique mais seulement pensif. Il n’avait pas entendu la Guerrière faire son chemin. Elle avait sûrement parlé mais, concentré, il n’avait entendu que la toute fin.
_ Ah ! Sv … » Et il s’arrête. Elle ne s’appelle pas Sven. Il doute un instant. Comment s’appelle-t-elle encore ? Un visage parmi ceux qu’il voit souvent. Une Océanologue qui a la chance d’être aussi une Ecaille. Secrètement, même s’il ne se souvient plus de son prénom, il l’envie quand même. Il n’est pas un Guerrier comme elle. Il s’approche alors qu’il enfile déjà ses gants. Les sourcils froncés, il détaille déjà du regard avant même de s’intéresser à l’espèce rapportée. « Intriguant, quand même. » Il parle encore à lui-même, ayant à moitié oublié la présence de la Scientifique. Ici, elle n’est qu’une parmi d’autres. Elle n’est plus vraiment une Ecaille. Et finalement, il redresse la tête vers elle. « Vous dites que ces plantes … » Il pointe un ensemble de quelques plants. « Les créatures ne s’en approchaient pas. Quel était le comportement des animaux ? Était-ce toutes les bêtes ou les plus petits, voire même une seule espèce ? » Il était déjà curieux mais n’osait pas encore toucher. Il tapote brièvement sur le plan de travail et une nouvelle page, blanche, s’ouvre sous la forme d’un hologramme.
Puis, quittant son poste brièvement, il cherche ses lunettes dans le laboratoire, fouillant sous une pile. Haussant les épaules, il s’arrête finalement dans sa course incessante. Pour la première fois, il la regarde pour ce qu’elle est et pose une question. « C’est comment là en dessous ? »
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| Âge du Personnage : 34 ans Nationalité du Personnage : Islandaise Métier du Personnage : Zoologue océanologue Multi-Compte ? : Alihuen, Sophia Svana Vigdís | Mar 21 Mai - 19:12 |
"Svana."
Je l'aide sans me vexer. J'ai l'habitude qu'on retienne mon visage plus que mon nom, et je ne porte pas non plus un prénom courant et facile à retenir. Ce serait peut-être différent si j'avais le genre beauté nordique, mais bon... Le botaniste n'y est pour rien, et j'ai depuis longtemps appris à ne pas faire payer aux autres ma malchance. Alors je me contente de lui donner mon prénom. Et puis, je ne peux pas prétendre me souvenir du nom de tout ceux qui bossent au labo. David s'approche des échantillons, plus intéressé par ces derniers. Ce qui se comprend, on est là pour bosser, pas pour sociabiliser. Il ne tarde d'ailleurs pas à me poser davantage de questions. Je savais qu'il valait mieux que je vienne directement. Lui est déjà prêt à noter tout ce que je pourrais lui dire.
"Je peux vous passer les données GPS et les vidéos que j'ai faite de l'endroit, ça vous aidera à situer."
Tout est encore stocké dans le noyau de l'écaille, mais je ne suis pas sûre de pouvoir extraire les données que je veux sans télécharger toutes les infos de l'écaille. Et j'aime autant que toute l'équipe ne connaisse pas mon rythme cardiaque lorsque j'ai cru que j'allais me confronter à un méga-poisson. Ni n'apprenne tout un florilège de jurons islandais. Sans compter que je dois toujours avoir les enregistrements de ma sortie avec le commandant Dupuy... Oui, il vaut définitivement mieux que j'extraie les données quand je serai seule, et sur un ordinateur personnel !
Pendant que je réfléchis toute seule, David court en tous sens, il a l'air de chercher quelque chose, mais je ne le connais vraiment pas assez pour savoir quoi. Il finit par s'arrêter, pour se tourner vers moi. Et je comprends bien qu'il ne me parle plus du comportement des poissons.
"Magnifique. Les couleurs et lumières sont féériques. Et l'armure me permet de voir beaucoup mieux qu'avec un masque."
Je ne suis pas très portée sur la poésie, et je ne trouve pas comment exprimer mon ressenti quand je plonge, et plus encore quand j'ai découvert cet endroit. Alors je repars sur un terrain que je maîtrise mieux, les données d'observation.
"Il n'y avait que de petits poissons, mais ils semblaient tous éviter de s'y frotter. Elles luisaient en rouge-orangé. Ce sont les premiers échantillons, on a encore fait aucune analyse."
Je pourrais peut-être lui transmettre les informations en mettant mon armure, je devrais mieux contrôler la mémoire de l'intérieur...
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| Invité | Ven 24 Mai - 17:52 | Un hochement de tête. Il l’écoutait tandis que, en même temps, il s’était mis à écrire, détaillant précisément ce qu’il voyait déjà, à l’œil nu. Les échantillons n’étaient pas encore assez nombreux pour se permettre d’aller trop vite. Aussi tapotait-il frénétiquement sur le clavier invisible qu’il avait face à lui, réaction magnétique aux puces collées à ses doigts. Décidément, ces algues seraient une sacrée découverte, surtout s’ils arrivaient à découvrir leur utilité. Puis, relevant brièvement le visage, il continue de hocher de la tête. « Je serais extrêmement intéressé par vos données de terrain, en fait. Peut-être que la localisation nous apporterait encore des renseignements, surtout si on les observe sur une zone bien déterminée. »
Alors qu’il traverse une nouvelle fois le laboratoire à la recherche de son matériel, et ce d’abord de quoi faire réagir la plante aquatique. Mais à l’entendre, les poissons, plutôt de petites tailles, ne s’y frottaient pas. Aussi s’était-il à nouveau arrêté, produit en main, posant son regard une nouvelle fois sur elle. « Quand vous dites qu’ils ne s’y frottent pas, ils ne veulent pas la toucher ou … » Cherchant ses mots, il reprend sa marche vers l’algue. « Ou vous diriez qu’ils l’évitent réellement ? Est-ce que la faune arrive à détecter cette flore ou ils sont surpris lorsqu’ils sont proches ? » Il était principalement curieux. Le travail du Scientifique. Il se concentrait peu sur les états d’âmes de la femme qu’il avait avec lui. En réalité, alors qu’ils discutaient, elle était autant un sujet d’étude que les plantes, elle-même. Et ce, principalement, car elle était son unique source d’informations.
Tapotant finalement un peu plus haut, sur un autre clavier invisible, un large et important aquarium se chargeait finalement d’eau directement drainée depuis l’Océan Sans Fin. Puis, tendant une paire de gants, il s’arrêtait enfin de pour bon, comme si son esprit fou faisait finalement une pause. « Est-ce que ça vous dérangerait de sauver quelques échantillons en les plaçant dans le bassin d’observation ? » Et tandis qu’il l’observait encore, il reprenait encore sur le même ton. « Est-ce que vous pensez que ce serait dérangeant si vous arriviez à extraire un peu de cette micro-faune marine ? », lâchait-il encore alors qu’il glissait un premier tissu sur la pellicule de l’algue. Il était temps de faire quelques premiers tests préliminaires pour découvrir de quoi elle se composait exactement.
_ Aucun comportement suspect, à première vue, autour de ces plants, alors ? Juste des espèces qui ne la touchent pas … », disait-il surtout pour lui-même, se frottant en même temps le menton. Puis relevant à nouveau la tête vers l’Océanologue, il lui souriait plus amicalement. « En tout cas, un grand merci pour ces premiers échantillons ! »
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| Âge du Personnage : 34 ans Nationalité du Personnage : Islandaise Métier du Personnage : Zoologue océanologue Multi-Compte ? : Alihuen, Sophia Svana Vigdís | Dim 26 Mai - 11:44 |
Il n'y a rien qui ressemble plus à un chercheur au travail qu'un autre chercheur au travail. Je ne suis donc pas vraiment surprise par les mouvements frénétiques des doigts de David, ni par ses questions en rafales, auxquelles je réponds au fur et à mesure en fonction de ce que j'ai pu observer. Car mon temps dans ce micro-biôme a été bref, en comparaison de la découverte et des observations qui en découlaient. Il faudra sans doute y retourner, avec plusieurs scientifiques et une escorte militaire. Tant à faire, si peu de temps et de monde pour cela...
"La localisation est plutôt précise oui, la surface ne doit pas dépasser quelques hectares au total. Mais est-ce que c'est la seule zone de ce genre, ou est-ce qu'il y en a d'autres ailleurs, ça reste à trouver."
Tant qu'il fait des va et viens dans son laboratoire, je suis le botaniste des yeux, montant ou baissant le volume de ma voix pour qu'il m'entende sans avoir besoin de le suivre et d'être dans ses pattes. Car pour moi, il n'y a rien de plus agaçant qu'une personne non habituée à ma façon de bouger qui essaie de rester en face de moi, quitte à rester entre moi et ce que je veux prendre ou observer, alors qu'elle pourrait tranquillement rester assise. Il n'y a pas besoin de regarder une personne pour l'entendre, après tout.
"Je n'ai pas détecter de mouvements de surprise, mais je peux simplement ne pas l'avoir remarqué. Ceci dit, elles sont très visibles dans leur milieu naturelle avec leur couleur et leur lumière. Les poissons évitent de s'en approcher, mais je ne peux pas dire qu'ils en avaient peur. Simplement, les petits bancs se séparent pour passer autour sans la toucher si elle est sur leur chemin, et les individus la contournent. Je n'ai vu aucun animal l'approcher à moins de dix centimètres."
Pendant que je réponds, il fait sortir un bassin d'eau de mer pour que j'y place une partie des échantillons. Je sélectionne les pieds les plus gros, et entiers, pour ouvrir les contenants et les vider délicatement dans l'aquarium, en prenant garde de ne rien toucher. En même temps, j'ai un sourire en coin alors qu'il parle de la micro-faune marine. Il est hors de question que je ramène les exemplaires que j'ai recueilli pour Njáll, mais j'en ai conservé pour le laboratoire.
"Il y en a quelques uns au labo d'à côté, on pourra monter un bassin commun je pense. Ca permettrait une meilleure observation. Surtout que j'ai pu recueillir plusieurs végétaux ainsi que plusieurs animaux, mais seulement de la micro-faune."
Comme il se parle à lui-même, je me contente de hocher la tête, même si il ne me voit pas pendant qu'il fait ses premiers tests. Je n'aurai pas ramené si facilement ces plants si les animaux avaient montrer une véritable panique à leur approche.
"De rien, on est là pour ça. Est-ce que ça vous ennuie si je mets mon Écaille rapidement ? Je pourrais vous transmettre les infos qui vous manquent comme ça."
Je préfère le prévenir, inutile de lui faire peur au milieu du matériel scientifique. On ne peut pas vraiment s'en faire fabriquer d'autres, même si il reste du stock dans l'Avalon.
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| Invité | Dim 26 Mai - 13:23 | Il y avait de nombreuses informations à traiter. La frénésie de la découverte. Il devait traiter cela correctement, auquel cas ils perdraient les données. Comme le disait son vieux maître de stage : « Slow is precise, precise is fast. » Une phrase qu’il aimait encore particulièrement lorsqu’il travaillait. Il était finalement inutile de travailler dans la précipitation. Tapotant un instant sa lèvre, il réfléchissait pour lui-même. Au vu du premier rapport oral, qu’il avait soigneusement enregistré et écrit, les algues étaient surtout dangereuses pour certaines espèces animales. La micro-faune l’évitait sans pour autant la craindre, ce qui rendait la plante d’autant plus intrigante. Jetant un coup d’œil sur l’échantillon posé sur la table d’observation, le Scientifique réfléchissait pour lui-même.
_ Intéressant. La plante serait comme phosphorescente. Et certains animaux l’évitent sans pour autant la craindre. Donc … Soit, ils l’évitent en raison de sa couleur. Soit, la plante est néfaste au contact physique. » Tapotant déjà sur un panneau invisible, un nouvel écran apparaissait. Un cercle entourait un premier point, avec un rayon de dix centimètres. « Ce n’est quand même pas grand-chose comme distance. Si c’était une toxine qu’elle relâcherait, son rayon est quand même extrêmement faible. » Définitivement, il était curieux. Intrigué. Intéressé.
_ Ah oui ! Bien vu ! Oui, mettez votre Ecaille. Si vous arrivez à isoler vos données, ce serait parfait. Plus vite nous aurons peaufiné nos recherches, mieux nous pourrons comprendre l’écosystème maritime. » Pointait-il du doigt vers la large fenêtre donnant directement sur l’Océan. Belle vue. Unique vue. Il était quand même sacrément curieux de comprendre tout ce qui se passait sous l’eau. Mais, à ce stade, il était difficile d’envisager véritable un diagnostic.
_ Est-ce que ce sont tous les bancs de micro-faune, ou uniquement un certain type ? Peut-être que cela viendrait même davantage de l’espèce en elle-même que de l’algue. » Il se tournait finalement vers la femme, posant une nouvelle fois son regard sur elle. « Est-ce que vous sauriez me dire si d’autres plantes vivaient avec ces algues ? Ou si elles étaient vraiment séparées du reste ? » Et s’approchant finalement près d’elle. « Lors de votre prochaine sortie, si vous saviez me ramener un échantillon purement aquatique. Il serait intéressant d’analyser aussi ces données. » Puis passant derrière, la dépassant finalement, il se retournait quand même pour lui adresser quelques mots.
_ Je reviens. Je ne vous oublie pas. Mais je vais demander la création d’un bassin commun plus imposant dans la zone commune. Bonne idée ! On va essayer de recréer dans les meilleures conditions possibles ce que vous avez la chance d’observer. »
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| Âge du Personnage : 34 ans Nationalité du Personnage : Islandaise Métier du Personnage : Zoologue océanologue Multi-Compte ? : Alihuen, Sophia Svana Vigdís | Lun 27 Mai - 11:24 |
"Soit elle est irritante au contact, comme les orties ?"
Je réfléchis avec lui, même si j'ai un peu de mal à suivre, vu que je ne suis pas botaniste. En même temps, je pose la main sur mon brassard, mouvement réflexe dont je n'ai pas besoin pour déployer mon armure, mais que j'ai pourtant pris l'habitude de faire. "Activation." L’Écaille met une poignée de secondes à se former autour de moi. J'ai appris à contrôler sous quelle forme elle apparaît, et j'ai donc deux jambes, au lieu d'une queue. Ce qui m'évite le ridicule de mes premières utilisations.
Tout en continuant à discuter avec David, je commence à faire défiler les données d'enregistrement sur l'écran intérieur de mon casque, pour isoler les données de ma récente plongée. Ce qui, de l'extérieur, donne l'impression que je presse des boutons invisibles. Mais je parviens à regrouper les données GPS, de température et les images qui intéresseront mon collègue, avant de les transférer sur le réseau du laboratoire. Ensuite, je « range » mon armure, dont les nano-particules retournent dans le noyau. Entre équipée dans le laboratoire me donne une impression étrange, comme si je n'étais pas à ma place, et je préfère m'en passer.
"Voilà, tout est en ligne. Les images seront sans doute plus précises que mes souvenirs."
J'ai un petit sourire amusé lorsqu'il me demande de ramener un échantillon d'eau de ma prochaine plongée. Il ne faut pas oublier que je suis aussi et avant tout une chercheuse.
"Les géologues doivent déjà être en train de plancher dessus, ainsi que sur les échantillons de sol. Je pense qu'ils pourront vous faire profiter de leurs trouvailles. Mais on voit sur les données thermiques qu'il y a eu une brusque vague de chaleur dans le sol, peut-être un courant chaud, peut-être de l'activité sismique. Je ne sais pas, mais c'est à prendre en compte à mon avis."
Il prend congé, en m'assurant qu'il revient vite, et j'en profite pour m'installer sur une chaise. Il ne faut pas croire, mais finalement, c'est crevant une telle sortie. L'installation d'un bassin commun permettra à tout le monde de bosser sur la même base, sans avoir besoin de réclamer les résultats de tout le monde, ou de se faire passer les échantillons. C'est une chance unique, il faut qu'on en profite !
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| Invité | Mar 28 Mai - 21:47 | Quelques minutes étaient passées alors qu’il revenait finalement. Il avait couru lors de son départ. Son pas, cette fois-ci, se faisait plus calme, moins rythmé. Ses mains en poche, tranquillement, il approchait de son laboratoire où l’Océanologue Svana Vigdis, Guerrière d’Avalon, l’attendait encore malgré son départ précipité. Il l’avait oubliée, en réalité. Ou plutôt, il était pressé. Passant sa propre porte de laboratoire, pour découvrir la femme au visage cicatrisé, il baissait légèrement la tête. Comme une excuse. Comme un salut, aussi. Difficile de connaître la véritable signification alors qu’il approchait de l’aquarium.
Tapotant discrètement de ses doigts sur le panneau invisible, il parlait en même temps à la femme qui se trouvait encore là. « Suivant votre idée, plusieurs habitats ont été aménagés. Un maritime, avec les eaux peu profondes, mais aussi les profondeurs plus obscures. Cela travaille encore dessus, pour tout vous dire. » Il rigolait tout seul, grand sourire aux lèvres. « Un autre, terrestre, ressemble davantage, selon les premières données récoltées, à l’environnement naturel que l’on rencontre hors des murs. » Il avait déjà augmenté la température ambiante des eaux, tandis qu’il avait diminué la transparence des verres. Milieu plus chaud. Milieu plus sombre.
Il avait lui-même plissé les yeux pour observer les algues retrouver, lentement mais sûrement, leur couleur naturelle. Il souriait, toujours pour lui-même. « Sur le long terme, j’imagine que nous allons tenter de reproduire ces habitats pour la découverte aux jeunes générations. » Il haussait les épaules. Lui aussi ne verrait peut-être jamais de ses propres yeux la Jungle ou les Profondeurs Abyssales.
Finalement, se retournant vers elle, il souriait encore et toujours. « Et merci pour vos données depuis votre Ecaille, j’ai cru comprendre que nous les avions bien reçues et que certains collègues travaillent déjà à leur compilation et leur traitement. » Puis comme dans un sursaut d’éveil, il s’approchait un peu plus, les séparant uniquement de quelques pas tandis qu’il se frappait brièvement le front. Quelle tête en l’air qu’il était. « Dites-moi ! J’ai complètement manqué à mes devoirs d’hôte, vous ne désiriez pas à boire, au moins ? Je peux encore vous demander quelque chose ! J’ai été pris par vos échantillons et j’ai carrément oublié que vous étiez une invitée … »
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| Âge du Personnage : 34 ans Nationalité du Personnage : Islandaise Métier du Personnage : Zoologue océanologue Multi-Compte ? : Alihuen, Sophia Svana Vigdís | Dim 2 Juin - 13:49 |
Il semble plutôt penaud en revenant, mais je ne peux pas franchement lui en vouloir de faire passer la passion du travail avant moi. J'ai fait la même chose avec un mari. Alors quand il revient, je me contente de lui sourire et de lui rendre sa chaise. L'attente n'a pas été vaine, puisque plusieurs milieux d'études commencent déjà à être installés. Celui reproduisant les profondeurs est évidemment celui qui m'intéresse le plus, mais je suis contente de savoir que le principe s'exporte dans d'autres domaines. Et David propose même d'en faire un projet éducatif, pour les générations futures. L'idée me fait sourire.
"C'est une bonne idée, on pourrait aussi proposer des extraits des films qu'on peut faire lors des explorations. En choisissant bien ce qu'on montre ou non..."
Je suis bien placée pour savoir que lors d'un combat, le langage n'est pas toujours celui qu'on veut laisser entendre à des enfants. Et les images ne sont pas non plus tout public. Mais en dehors de ça, on voit des paysages magnifiques, dans lesquels on ne laisserait pourtant pas se promener des gosses ou des colons.
"En attendant d'éduquer les gamins, ça nous permettra aussi de mieux savoir les protéger."
C'est là l'une de mes principales préoccupations, depuis de notre arrivée. Et la collecte d'informations, et leur traitement, me paraissent le meilleur moyen d'y parvenir, autant que le développement d'armes puissantes. Quand on sait où frapper, et avec quoi, c'est toujours plus efficace.
Le geste de David, alors qu'il se frappe le front avant de s'exclamer, me fait sursauter à mon tour. Je pense que je perdais en vigilance sans m'en rendre compte. Du coup, sa proposition de boire un truc tombe particulièrement bien !
"Ne vous inquiétez pas, c'est rien. Mais un café serait franchement bienvenu !
Mais je lui demande ça avec un sourire, plus amusée qu'il s'aperçoive maintenant de son oubli que vexée par celui-ci. Mais une fois le café bu, je ne m'attarde pas, j'ai mes propres expériences à mener. Hors de question de laisser à quelqu'un d'autre le plaisir d'autopsier mon poisson illusionniste.
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